Ma lessive maison
Cela faisait un moment que vous souhaitiez changer quelques unes de vos habitudes de consommation et entrer dans une démarche plus écologique… My Kam vous
Interview: Kamilia, Fondatrice My Kam.
Comment est né le concept My Kam ?
Kamilia : “Le concept My Kam a démarré par une idée.
L’idée était de pouvoir trouver une solution pour les femmes qui ne savent pas quoi faire de toutes les affaires qu’elles ne portent plus !
COMME MOI !!
Hey oui, j’ai été le propre point de départ de MY Kam…le parfait exemple…
Car pour la petite anecdote, comme beaucoup de femmes durant le 1er confinement, je me suis plongée dans mon dressing et je me suis aperçue qu’il y avait un réel problème !
2/ Ensuite la deuxième étape c’était, « que faire avec ? » Car, à part s’encombrer, car évidemment j’adore les gros sacs, cela me prenait une place monstre dans les placards…
Donc j’ai commencé par mettre de côté tout ce qui était abîmé et non exploitable… en l’état … Car comme le disait Lavoisier : « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme… » j’ai ainsi pu récupérer les anneaux et les décortiquer afin de récupérer tout ce que je pouvais afin de ne pas gaspiller et jeter comme ça.
Ensuite j’ai envoyé les photos aux copines et je leur ai dit … « Le marché est OUVERT , faites votre choix… »
Bien évidemment les copines, dans la même situation que moi, m’ont dit : « Merci ma chérie mais comment dire… si je rajoute un sac de plus à la maison, mon homme divorce… »
Du coup je me suis lancée car ça a l’air si simple de vendre sur le bon coin ou vinted …
Bon au début c’est sympathique, après cela devient un peu plus fastidieux…
Bon je me suis dit, je vais essayer de les vendre en lot dans un vide grenier… à part des négociation à 50cts près… ce n’est pas là que j’ai fait fortune…
Bref…
J’ai même essayé le dépôt vente. Je me suis déplacée et j’ai tout d’abord demandé les renseignements sur les marques et les conditions qu’elles prenaient et au vu de l’accueil, la restriction en termes de marques (uniquement luxe) je me suis dit : « BON ben ! même pas je teste… »
Il me restait deux solutions: LA BENNE ou SOUS MON LIT… la benne NO WAY… je vous expliquerai un jour mon avis à ce sujet… Donc le bilan…
Retour au point de départ… Avec cette charge mentale encore plus présente.
Voici la Naissance de “MyKam.fr”
De là m’est venue l’idée de créer un concept qui gérera Tout pour nous ….
Quelqu’un qui pourrait venir (sans que j’ai à me déplacer, pour récupérer les affaires à vendre , voir même celles qui sont à recycler et me libérer physiquement de cette quantité d’affaires, et de s’occuper de la vente et de tout gérer… dans tous les cas, ça sera financièrement toujours ça de pris avec les efforts en moins et la tranquillité d’esprit et de l’espace en plus.…
Et la cerise sur le gâteau… pouvoir acheter et consommer différemment, de la seconde main, au niveau local ou des créations uniques, provenant de créateurs locaux…
Pourquoi vous tourner vers l’économie locale ?
Kamilia : “Il y a plusieurs raisons à cela.
Tout d’abord, car nous sommes dans une région qui a énormément de potentiel…
La Côte d’azur… the place to be…
Étant natif de Cannes, je trouvais cela important de créer un circuit responsable ICI … en libérant des placards les vêtements qui sont enfermés et donnant l’opportunité aux acheteuses de trouver leur bonheur ICI, à proximité, sans devoir commander en Chine ou ailleurs, alors que nous avons tout à portée de main.
L’enjeu est donc de mettre en relation via MY KAM tous les dressings locaux des particuliers, les personnes qui souhaitent changer de mode de consommation et acheter RESPONSABLE et les créateurs en upcycling afin de faire connaître leur savoir faire…
Economie circulaire = mode circulaire…
J’ai la chance d’avoir grandi ici et pour moi la côte d’azur est l’un des plus beaux endroits au monde… Donc oui je souhaite que MY KAM devienne une référence locale du circuit court, du circuit de la seconde main et de la création upcyclée…”
Comment se démarque My Kam face à ses concurrents ?
Kamilia : “Ce que vous appelez des concurrents je les appelle des stimulants…
Car dans l’idée, plus nous communiquons sur la mode circulaire et la seconde main, plus nous faisons avancer les choses.
Nous avons le même but. Le but de faire évoluer les mentalités et oser le changement
Donner du sens à nos actes et nos actions..
Après il est vrai que nous opérons différemment car la GROSSE différence avec mes concurrents… c’est que MY Kam souhaite conserver un côté proche, une certaine proximité avec sa clientèle vendeuse ou acheteuse. Également une tolérance sur les articles et sur les marques afin d’avoir des articles de toutes marques et pour tous les goûts. Car j’ai vu certaines sociétés qui proposent comme Vestiaire collective ou vide dressing plus ou moins le même principe mais pour cela il faut adresser ses affaires dans des sacs ou cartons à expédier et eux font le tri et évaluent le rachat ou la vente des articles. Pour ma part, j’ai voulu que My KAM garde une proximité avec mes clientes vendeuses c’est pour cela que nous nous déplaçons pour récupérer directement à domicile ou au travail les affaires triés…
Ça aurait été très facile de choisir l’option de la vente ouverte au niveau national voir plus… or j’ai confiance et je sais que nous pouvons développer une mode circulaire à base de seconde main et de créations upcyclés et que de nombreux jeunes et moins jeunes pourront acheter sur notre site.”
Quelles sont vos ambitions pour My Kam ?
Kamilia :
“Je souhaite que My KAM devienne une référence et un réflexe quand on parle de mode circulaire sur la Côte d’Azur…
Que lorsqu’on se dit « tiens, j’ai fait le tri, je vais passer par My KAM pour s’occuper de la vente… » ou que lorsqu’on se dit « tiens j’aimerais bien me trouver une petite veste en jean… » on pense à My KAM …”
Quelle est la place de l’écologie dans le concept MY KAM ?
Kamilia : “My Kam met au centre de ses valeurs la question de l’environnement…
– Justement My Kam souhaite devenir un outil de proximité pour créer une communauté azuréenne qui osera donner du sens à leurs actes en contribuant à la vie locale et la mode circulaire à travers leur geste en libérant leurs vêtements et en changeant leur mode de consommation.
– Au niveau des ventes, My Kam souhaite minimiser au maximum l’empreinte carbone et se limite à des ventes et des livraisons UNIQUEMENT au niveau local. (10km autour de Mougins ou en clic & collecte)
My Kam fait un pari plutôt risqué économiquement en limitant son champ de potentiels clients mais My Kam croit dure comme fer que la communauté sera au rdv et prouver ainsi que nous pouvons assurer le bon développement de la société sans rentrer dans le jeu des expéditions multiples à l’autre bout de la France et d’ailleurs…
– Elle souhaite également créer une communauté de personnes qui souhaitent contribuer à leur façon à changer les choses et commencer à consommer différemment en achetant des articles de secondes mains ou des créations upcyclées ( transformées pour en élever sa valeur)
Ainsi My Kam devient le circuit de référence de la mode circulaire locale.
– Il y a également la question de la pollution liée à l’emballage qui aujourd’hui représente Selon une étude d’un fabricant britannique de cartons ondulés, la part de vide représente par ailleurs en moyenne 24 % d’un colis. Ce manque d’optimisation générerait 122 millions de tonnes de CO2 chaque année, soit l’équivalent des émissions de l’Argentine ou de la Belgique chaque année !
C’est pour cela que nous travaillons avec des créateurs locaux afin que les livraisons se fasse dans des sacs 100% upcyclés, 100% écologique et 100% réutilisable afin d’éviter de minimiser notre impact.
– Sans compter la pollution générée par le gaspillage et la destruction d’invendus. C’est pour cela que nous avons également créé une branche d’articles UPCYCLÉS qui sont créés par des artisans, artistes et créateurs locaux afin d’optimiser la vie du textile et ainsi vendre des superbes créations et créer une nouvelle mode recyclée locale.”
Qui se cache derrière My Kam ?
Kamilia : “Je m’appelle Kamilia j’ai 37 ans, je suis fondatrice My Kam.
J’ai démarré le projet en mars 2022 (tout juste 3 mois) . Mon local se situe sur la commune de Mougins à la sortie de l’autoroute de Cannes.
Avant cela j’ai travaillé près de 15 ans dans l’industrie du Fitness dans la région où j’ai eu l’opportunité d’avoir plusieurs fonctions qui me permettent de démarrer cette nouvelle aventure, tels que responsable marketing et communication, Manager, Directrice commerciale et opérationnelle et pour finir DG avant la vente de la société.
Suite à ce changement j’ai pu me donner du temps pour ma famille, mes loisirs et ainsi travailler sur ce projet durant près d’un an avant de me lancer…
Et depuis Janvier 2022, il y a beaucoup de signes qui me confortent et m’apportent de belles rencontres, me permettant ainsi d’avancer sereinement sur le projet.
Travail et persévérance”
Comment définir MyKam en 2 mots ?
PRESENT - AVENIR
Kamilia :
“My Kam,
c’est le présent de l’avenir”
Présent car on agit aujourd’hui pour demain…
Présent car c’est aussi un cadeau pour les Azuréennes 😉
Pour conclure:
Le fond de notre démarche est de pouvoir optimiser au maximum la vie du textile en opposition à la fast fashion, la surproduction et la surconsommation.
La vie d’un vêtement ne s’arrête pas dans un placard.
Prendre conscience de l’impact de l’industrie du textile sur l’environnement et le circuit actuel de nos « VÊTEMENTS ».
Conscient des enjeux environnementaux et de notre rôle à jouer en tant que levier de mode, My Kam devient acteur et contribue à un nouveau mode de consommation éco responsable.
Grâce à une communauté grandissante ouverte à la seconde-main, nous contribuons tous ensemble à l’économie circulaire Azuréenne.”
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